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Le pouvoir du volume d'entrainement

Le volume d'entrainement est un point essentiel de tous les calculs de charge de travail. Cependant, même s'il peut être au centre des intérêts pendant la période de préparation, il peut être mis très vite au second plan au profit de la variation des intensités ou autres paramètres dictés par la pression du calendrier.


Les théories de l'apprentissage parlent de 10000 heures de pratique pour atteindre l'expertise, mais combien pour la perfection, combien pour devenir meilleur que l'adversaire?


Avec les publications des sports d'endurance et de force, les modèles modernes de périodisation, le volume prend une toute autre tendance vis à vis des sports collectifs et peut donc nous permettre d'atteindre des objectifs bien plus élevés!



Le volume de pratique est monnaie courante dans beaucoup de sports:

  • S'entrainer dans les bonnes zones d'adaptation

  • S'entrainer aux gestes qui font gagner

  • S'entrainer aux mouvements qui permettent le transfert des qualités

En effet, les bienfaits physiologiques ne sont plus à démontrer quand à la répétition des temps d'entrainements.

De part la basse intensité, de départ de tout module d'entrainement, on va pouvoir jouer sur des adaptations cardiaques et énergétiques voire biomécanique ou de contrôle moteur, et de part la plus haute intensité, l'avantage va se trouver sur les zones de seuil, de répétitions d'efforts ou encore de force et de puissance.

L'entrainement polarisé (qui fera l'objet d'un prochain article) peut en être le témoin, le protagoniste et le responsable.


Un des principes de notre SIGNATURE est de passer du temps à faire les choses qui vont permettre de performer.

Une logique implacable dans toutes les théories des apprentissages et dans les logiques de progression, que cela soit dan l'entrainement ou dans les autres domaines de la vie.


Cependant le volume doit se construire afin qu'il ne soit pas néfaste à la performance.

Il va donc y avoir une stratégie de progressivité via les temps d'entrainement, simplement un des principes fondamentaux de l'entrainement.



Une fois cette BASE acquise, on peut se permettre de multiplier le temps de pratique.



Quand on choisi de regarder ce qui se fait ailleurs dans le monde du sport et de l'entrainement, on peut remarquer que:

  • Les sports d'endurance ont des volumes de travail très élevés.

  • Les sports de force profitent aussi des hauts volumes d'entrainement. ( en séance ou en temps cumulé)

  • Les meilleurs techniciens répètent et répètent leurs gestes quelque soit leur niveau de pratique.

Autant de modèle qui peuvent appartenir au modèle de performance du rugby.


Mais ces volumes sont construits et réfléchis. On doit donc tenir compte d'un autre paramètre qui est l'intensité.

En effet, si l'on veut s'entrainer plus longtemps, on ne va pas pouvoir être tout le temps à une intensité maximale et à n'importe quel moment.


Des modèles d'entrainement soutiennent ces théories (liste non exhaustive):

  • La planification polarisée: Passer 80% du temps à basse intensité et 20% du temps en haute intensité.

  • L'intégration horizontale: Faire varier les charges d'entrainement et les intensités de jour en jour afin de s'entrainer le plus souvent possible et ne pas générer de fatigue

  • Les méthodes d'accumulation et d'intensification: Alterner les efforts maximaux et les efforts répétés afin de gérer les charges nerveuses et de répondre aux exigences de notre sport; être fort et puissant, dans l'affrontement et l'évitement.





Dans les modèles compétitifs concurrentiels, s'entrainer plus peut devenir un avantage certain. Pratiquer plus et de plus en plus, tant que l'on en devient capable en terme de performance et de prévention de blessure va nous apporter des bienfaits parfois inespérés pour certains.

  • Maitriser un mouvement/geste (technique)

  • Passer du temps supplémentaire dans les zones d'adaptation (force/endurance)

  • Enchainer et répéter les taches (conservation de la technique avec une intensité assimilable à la performance).

  • Mettre de l'intensité (pour mettre la pression sur l'adversaire)

  • Récupérer plus vite (pour répéter ces taches avec intensité à tout moment opportun)

  • Aller au delà des efforts de compétition afin de ne pas être surpris par aucune situation durant la compétition.


Dans un sport collectif comme le rugby, il y a une période propice à ce modèle, c'est la pré saison, une période sans compétition.

En effet, profiter de cette période pour élever les volumes va permettre de construire de bonnes bases pour la suite de la saison et permettre aussi de s'entrainer plus en saison; se permettre d'exploiter les domaines de la performance plus souvent et plus longtemps sans créer de fatigue néfaste.

En d'autres termes, pouvoir être en forme, devenir plus en forme, maitriser son sujet techniquement et tactiquement et tout cela tout au long de la saison, dans un contexte plus sécuritaire au niveau du risque de blessure.


Dans un sport ou le technico-tactique, la stratégie et la précision sont un gage de performance, la capacité à atteindre les plus hauts volumes optimaux d'entrainement seront un plus pour être meilleur, pour être le meilleur, pour être les meilleurs.


Afin de se permettre de fonctionner de cette manière il va y avoir des principes fondamentaux à respecter; des principes souvent négligés par choix ou par contraintes.

En effet, dans cette logique, le volume doit rester prioritaire; c'est à dire, qu'augmenter les volumes d'entrainement doit avoir de l'avance sur les stratégies d'augmentation des intensités.




Accumuler, répéter puis intensifier doit être cette logique de planification dans ce plan.





C'est ensuite, qu'après avoir atteint les niveaux de volumes souhaités, souvent plus haut que l'on ne pensait atteindre, on va pouvoir augmenter les intensités.

Au delà des prévisions de planification (dictés par les exigences du calendrier) il y a des paramètres à détecter avant de passer d'étape en étape:

  • La maitrise des mouvements

  • L'exécution des gestes techniques et leur répétition

  • le maintien des intensités données vis à vis des critères de réussites des situations exposées.

Une fois ces marqueurs validés, les paramètres de performances sont prêts à passer à la vitesse supérieure, à mettre de l'intensité, à mettre de la densité, à mettre de la vitesse et tout cela sans perte de qualité dans l'exécution et sans hausser le risque de blessure car les charges de travail ont été élevées par un apprentissage de haut volume et des expositions intenses (top up) suivant le modèle polarisé.


Souvent on voit des reprises d'effectuer avec des tests physiques dès le premier jour, un moment ou les corps ne sont pas prêts; c'est à dire un risque de blessure élevé mais surtout des scores non exploitables vu que le corps n'a pas encore repris le chemin de l'expression de ses capacités.

De plus, dans ce modèle, on reste loin du modèle de l'activité alors que les efforts spécifiques, à intensités contrôlées doivent rester au centre du débat. Nous ne voulons pas dire non plus que ces formes de travail sont inutiles mais il faut toujours garder à l'esprit de ce pourquoi on s'entraine; il y aura toujours des moments opportuns.

On peut alors dire sans trop de prétention et avec assez de logique que cela fait parti des erreurs à ne pas commettre.


C'est comme passer un examen sans avoir pu l'étudier et le réviser; cela ne montre en aucun cas les capacités de chacun et va sans doute conduire à un échec…


On aura compris que l'augmentation des volumes d'entrainement a pour but d'augmenter la performance globale dans l'activité.

Le but est de s'entrainer plus, de répéter, de mettre de l'intensité et de la vitesse avec un aspect de maitrise omniprésent.


Mais, afin de pouvoir être mis en place, ce modèle doit être accepté et compris par l'ensemble des personnes au sein d'un même staff, avec une logique globale de l'entrainement qui vise à éloigner les scissions des différents domaines.

Quelque soit le moment, la période, remettre l'activité au centre de l'entrainement et calibrer les paramètres de l'entrainement pour atteindre les objectifs temporels.


Volume - Intensité - Répétition - Précision- Performance - Excellence


La culture de la pré saison ou l'on compartimente les différents domaines peut voir sa fin au profit d'un entrainement plus spécifique, mieux dosé et plus planifié.


Peut être est ce la fin des périodes sans ballon puis des périodes sans intensités en espérant que le travail fait en amont puisse faire perdurer ses bénéfices pour arriver à des périodes de compétition ou certaines sollicitations sont temporellement trop loin pour être maitrisées et/ou répétées durant la saison afin non pas d'essayer de maintenir les niveaux mais d'avoir pour objectif d'augmenter les performances!


Ce modèle ne détient sans doute pas la vérité absolue mais tant il nous parait logique et approprié que l'on a voulu le mettre en place le tester et la valider.


De fait, de part les résultats obtenus en terme de performance à court et plus long terme, il nous paraissait évident d'en faire part.


Cela ne peut évidemment pas dire que d'autres modèles ne permettent pas d'atteindre la performance mais c'est toujours intéressant, suivant un contexte particulier d'avoir plusieurs cordes à son arc pour exploiter au mieux le contexte dans lequel on peut évoluer.



Quoiqu'il en soit la performance sera toujours attendue et exigée.





Bon entrainement à tous

@Rugbyconditioning








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