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La recherche de la spécificité, quel prix à payer?

L'avènement des réseaux sociaux est une formidable source d'information, facile et rapide d'accès, visuelle et ludique. Cependant, le jeu de la célébrité à engendré quelques effets néfastes: on est prêt à tout pour faire le buzz!

C'est dans ce sens et cette temporalité que l'on a pu découvrir des nouveaux courants de pensée et directions d'entrainement avec l'entrainement conventionnel, l'entrainement fonctionnel ou encore l'entrainement spécifique (et la liste n'est pas exhaustive).







Travail de passes en déséquilibre:

rehab ou entrainement fonctionnel?



Toutes ces directions possèdent du positif et du négatif mais à notre avis il convient de trier, de mettre les choses au bon moment et au bon endroit tout en s'adaptant au contexte avec un bon dosage.

Pour Rugbyconditioning, se perdre (corps et âme) dans l'un de ces paradigmes pourrait être plus que néfaste pour la performance.


Mais alors, comment savoir si c'est un bon outil, si c'est un bon moment?


La réponse à ces questions n'est pas forcément simple mais peut être facile. Facile car c'est le bon sens qui va guider ces choix; complexe car toutes les étapes doivent être choisies et imbriquées dans le bon ordre.


La première étape est de se référer (ou de créer) un modèle de performance et d'identifier les besoins de l'activité. A partir de cela, on peut définir les axes e travail et éventuellement définir des priorités.

Pour le rugby:

  • Développer la qualité physique mère: la force

  • Développer ses gestes techniques

  • Utiliser ses gestes techniques

  • Comprendre le jeu

  • Pouvoir mettre de la vitesse

  • Etre robuste et durer

  • Etre dur à plaquer et plaquer dur

  • Etre imprévisible

  • Autant de qualités que d'entraineur…


Sur le plan physique on pourrait se rapprocher d'un modèle comme celui des mouvements de performance afin d'augmenter les mouvements et qualités nous permettant d'augmenter la performance sur le terrain.

Sur le plan Rugby il faut identifier le profil de l'effectif, le style de jeu prôné et les différentes philosophie pour optimiser toutes les capacités de l'équipe.


Une fois le contexte posé et les directions choisies, on peut en effet commencer à s'entrainer suivant les besoins et les priorités mais en gardant toujours à l'esprit d'être efficace.

  • On veut être plus fort alors on travaille la force

  • On veut un meilleur squat, alors on va tout mettre en œuvre pour améliorer ce mouvement

  • On veut de meilleures passes, alors on va faire des passe

  • On veut progresser en défense alors on va s'entrainer à plaquer.


Pour nous il n'y a pas de secret, la performance en rugby est multifactorielle. Tous ces facteurs ont une place plus ou moins grande selon chacun et méritent donc d'être développés.


On pourrait donc dire que:


L'entrainement conventionnel pourrait être fonctionnel dans la spécificité.


C'est à dire que ca ne veut rien dire!



Le squat ce n'est pas spécifique à l'activité rugby mais il est juste à penser que c'est un exercice qui va nous aider à monter la performance (en tout cas selon notre modèle de mouvement de performance).


Mais pour travailler le squat il faut aussi le travailler de façon spécifique, c'est à dire faire du squat.


Il se peut que le mouvement (entrainement fonctionnel) puisse avoir avoir (plus que probable) besoin de mouvement plus "analytique" afin de passer des paliers comme par exemple cibler un muscle en chaine ouverte.


La passe, sa technique et sa tactique se travaille sur un terrain avec un ballon. La aussi il faut être spécifique, il faut donc faire des passes.


Si l'on veut peaufiner, on peut le faire sans courir ou sans pression de l'adversaire, de façon plus analytique. On arrive donc à rejoindre les modèles!




Mais cette recherche accrue de spécificité (ou de célébrité…) pousse certains à tout mélanger.


On a tous déjà vu un squat en déséquilibre ou avec des bandes élastiques pour rajouter des forces latérales.






Etant donné que notre objectif est de développer le mouvement pour être plus fort dans le bas du corps, l'utilisation de ces outils devient un non sens car on va minimiser le travail de force, inventer une situation non référente, donc perdre du temps.


Dans le même esprit, faire des passes avec un objet plus lourd pour progresser dans ce geste est quelque chose qui a eu (et peut être toujours) un franc succès chez les entraineurs. Mais la aussi, ou est la logique?

On entraine le joueur avec un objet différent (forme, poids, réaction) qui risque de modifier les schémas moteurs mis en place après des heures d'entrainement.

Si l'on veut lancer plus vite ou plus loin, on a des outils pour développer la force et la puissance en tant que qualité physique.


Sinon tous les lanceurs de javelot, s'entraineraient avec des poteaux EDF…


Si vous êtes entraineur, vous avez peut être eu droit à la question: "j'aimerai améliorer mon plaquage, quel programme de musculation est le plus efficace?"


Ici aussi et ca parait logique, pour s'améliorer au plaquage, il faut plaquer.

Evidemment un gain de puissance peut aider mais la technique doit être répétée et ce, dans le bon contexte.

Plaquer un boudin quand on est tenu par une bande élastique, en plus d'être très différent de la réalité, c'est aussi très différent de plaquer quelqu'un qui arrive droit sur vous a pleine vitesse.

Cela va donc demander des ressources techniques, tactiques et affectives complètement différentes.

Par définition on ne s'entraine pas pour la même chose…


Tous ces comportements et ces différents paradigmes sont impulsés par la notion de transfert dans le but très louable d'avoir la plus grande performance possible dans l'activité.


La difficulté actuelle est de trier parmi la multitude d'outil à disposition pour choisir les bons, les utiliser au bon moment et dans le bon contexte.


Pour l'entrainement global du rugby, la logique voudrait:

  • Définir les situations de références

  • Quelles sont les qualités techniques/tactiques pour ces situations?

  • Quelles sont les qualités physiques pour ces situations?


A partir de la, on va pouvoir mettre des objectifs en place:


Progresser en plaquage?


Etape 1: Ne plus avoir peur

  • Casser la barrière affective pour s'investir à 100% dans ce mouvement

Etape 2: Avoir la bonne technique

  • Avoir le corps bien en place à l'impact (bonne épaule, bonne jambe)

  • Gérer la distance plaqueur plaquer pour optimiser l'impact

  • Exécuter le mouvement avec un maximum de sécurité

Etape 3: Utiliser le bon geste

  • Analyser la situation pour sélectionner la bonne technique

Etape 4: Devenir plus puissant

  • Développer la puissance du bas du corps pour impulser un meilleur impact

  • Développer la force du haut du corps pour transmettre un impact et lutter

Toutes ces étapes ont leur importance, tant sur le plan physique que sur le plan technico-tactique. Si on essaye de mélanger ces étapes, on prend un grand risque de minimiser le progrès de chacune.

De plus, on ne saurait limiter les compétences de chaque membre d'un staff qui possède de plus en plus de spécialisation et compétence.



Chaque chose à sa place, chaque chose en son temps pour être plus efficace.


La performance exige d'avoir un temps d'avance sur son adversaire pour gagner alors ne perdons pas de temps à faire des choses qui n'amènent pas de progression dans l'activité!


Bien sûr cela ne reste que notre avis…




Bon entrainement à tous @rugbyconditioning





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